Dans la continuité de mes recherches pour « Être patient », je nous reconnais.

L’actualité scientifique et médiatique (Arte et france culture) appuie encore davantage un changement de paradigme. La représentation d’un corps avec un contour bien délimité nous enferme. Nos pellicules nous rappellent que nous sommes davantage une dune de sable balayée par le vent ou une soupe de plastique.

En effet, le très bon documentaire de Cécile Denjean accompagne une série d’article scientifique, ils mettent la lumière sur l’être de symbiose que nous sommes. Dans une certaine continuité des oeuvres de Pasteur, Freud ou Lovelock, notre monde vécu trouve des panses en rage. Tout cela est bien excitant. Plein gaz, nos intestins s’enflamment, il nous faut faire attention à la météorisation.

Cette excellente émission de radio de « Révolution médicale » nous informent de ce changement de cosmologie dans notre sein. Ces micro-biotes nous peuplent et luttent pour la vie pour NOUS faire. Ils participent aux pulsions et à la raison. Nous nous amusons  avec soi, Ils sont nos humeurs. Nous sommes un écosystème et bien dense.

glial

Nous aurions même des entérotypes. Cet à dire que nous avons trouvé des critères pour classer les milliards de gênes de notre flore intestinale qui mute à même temps qu’elle nous aide à digérer les aliments de l’environnement que nous cultivons. Bref, la génome humain n’est pas une cause déterminante de nos maux. L’innée et l’acquis sont de tristes discussions obsolètes qui appauvrissent la complexité du vivant. Nous nous faisons la guerre à coup d’agent orange, de phtalates et autres antibio… Nous produisons beaucoup à manger et trop peu se nourrisse à leur juste faim. Nous vivons plus longtemps malade. En gros, les épidémies de maladies non-transmissibles (obésité, cancers du tube digestif, diabètes, …) progressent à mesure que notre mode d’alimentation et notre sédentarité s’étend. Avec notre pharmacie, les soins ne sont pas partageables. Notre empreinte (écologique) n’est pas reproductible.

Nous avons les yeux plus gros que le ventre.

Est ce que mettre un coup d’oeil dans ce ventre nous aidera ?

Nous décollons pas l’oeil de la grotte.

Liens :

Laboratoire CARMEN

INSERM U913

Institut des Maladies de l’Appareil Digestif

INRA Rhône-Alpes

Projet DIOGÈNES

Médecine de l’obésité