James Lovelock, La Terre est un être vivant, l’hypothèse Gaïa, Flammarion, coll. « Champs », 1999, 192 p.

(chap 2) À l’origine :
« Notre souci premier n’est pas l’origine de la vie, mais plutôt la relation entre la biosphère en évolution et l’environnement planétaire primitif de la Terre« . p 35

« L’histoire du climat de la Terre constitue l’un des arguments les plus irréfutables en faveur de l’existence de Gaïa. » p 39

(Chap 8) Vivre avec Gaïa
À propos de la catastrophe cybernétique de Gaïa, si elle arrive suite à nos actions :

« …l’homme avait empiété sur la puissance fonctionnelle de Gaïa au point de la rendre impuissante à réagir … nous nous retrouverions alors bel et bien aux commandes de cet étrange engin, le « vaisseau spatial terre » et ce qu’il subsisterait de biosphère dompté et domestiquée serait effectivement notre « bouée de secours »… au delà de 10 milliards, …, choix ultime entre l’esclavage permanent sur la carcasse-prison du vaisseau spatial terre et l’extinction massive pour permettre aux survivants de restaurer un monde païen. » p 154

De Gaïa à Galatée, critique de l’instrumentalisation des faits pour servir les modèles. p 159

« La sélection naturelle fera en sorte que dans une situation de contrôle volontaire de la population l’Homo philoprogenitus sortira vainqueur de la lutte, et dès lors notre nombre croîtra à un rythme toujours plus important. »

« La pollution de l’espace-idée a-t-elle déjà commencé dans la brume et l’entropie croissante du langage comparés à ce qu’il était par le passé ? » p 162

Un livre fondateur d’un chercheur.