Écologie

…l’homme avait empiété sur la puissance fonctionnelle de Gaïa au point de la rendre impuissante à réagir … nous nous retrouverions alors bel et bien aux commandes de cet étrange engin, le « vaisseau spatial terre » et ce qu’il subsisterait de biosphère domptée et domestiquée serait effectivement notre « bouée de secours »… au delà de 10 milliards, …, choix ultime entre l’esclavage permanent sur la carcasse-prison du vaisseau spatial terre et l’extinction massive pour permettre aux survivants de restaurer un monde païen.

p 154, La Terre est un être vivant, l’hypothèse Gaïa – James Lovelock

Cette jeune science étudie les relations entre le «vivant» et son «environnement», elle est donc à un carrefour et elle engendre une multitude de sciences. Les relations mutuelles de dépendance des êtres organisés développent les disciplines de la biogéographie, la biocénose ou la biocénotique…. Ces études de la structure et de la dynamique des biocénoses démontrent que le temps influe sur les organisations. Ce système est toujours un emboîtement de systèmes, avec des échelles d’espaces et de temps qui vont pour le premier, du local, voire du microlocal (génome…) au planétaire (l’espèce, l’écosystème, la biosphère) et pour le second, de la seconde au millénaire. Alors que Pline l’ancien envisageait un rapport finaliste, la cybernétique, autre jeune science apporte de l’eau au moulin de notre (rapport à la) nature. Cela nourrit mes actions, ma manière d’être au monde. Avec ET IN ARCADIA EGO, Vulpes vulpes, Autel… Je fais donc des expériences d’interaction et d’interdépendance avec mon milieu. Je suis davantage inspiré par l’écologue que l’écologiste.