logos-cipacphilo

L’exposition collective : « S’adapter à l’anthropocène », à laquelle nous participons avec Ralph Mahfoud, ouvre cette fin d’après midi. Nous présentons des travaux propre à  l’enquête « Cultures et biodiversité » dans le Massif des Pyrénées. Ils sont traversés par la force géologique qu’est devenu l’Humanité.

Pour plus d’informations :

http://www.projetcoal.org/coal/2013/11/19/exposition-sadapter-a-lanthropocene/

Aujourd’hui à l’UNESCO, Clive Hamilton et d’autres philosophes vont présenter ce que « L’anthropocène » engage. Durant les World Philosophy Day 2013: « Inclusive Societies, Sustainable Planet »

Voici un lien :

http://www.unesco.org/new/en/unesco/events/social-and-human-sciences-events/?tx_browser_pi1%5BshowUid%5D=27213&cHash=152a82979b

Alors que nous tentons de travailler d’une manière transversale pour trouver des mots, des représentations à la hauteur des défis que les évènements de tout les jours relatent (Fukushima, Philippines, Bangladesh, carbone…), a lieu aux Subsistances de Lyon, le Congrès International des Professionnels de l’Art Contemporain (CIPAC).

Je lis la lettre du directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon et je me demande si les représentants de ces institutions perçoivent ce qu’il se passe en dehors des draps de soie Lyonnaise.

En effet, voici ce que nous pouvons lire :

 » Alors que le monde prend un tour visuel de plus en plus marqué, que les valeurs et les modes opératoires du champ artistique (création, expérimentation, projet) sont fortement investis par les acteurs économiques et sociaux, les conditions objectives sont aujourd’hui réunies pour une véritable reconnaissance du rôle fondamental de l’art contemporain. Cela suppose que les acteurs du secteur soient en mesure de porter, tant auprès de la société civile que des partenaires publics et privés, l’importance des enjeux et des intérêts qu’ils représentent. Ceux-ci sont au moins de quatre ordres : éducatif (l’éducation du regard comme mission de service public), économique (la créativité comme source principale de création de la plus-value), social (les oeuvres d’art comme facteur de débat et de lien social) et politique (l’art comme vecteur et potentiel d’émancipation). »

La nécessité de l’art ne fait aucun doute. La situation environnementale est totalement absente de cette lettre digne des années 80. Alors, il est important de questionner cette non-pensée pour ce professionnel de ce secteur de l’art contemporain. Quelle culture du regard à transmettre quand nous avons du mal à nous représenter les problèmes que pose « l’anthropocène » ? Je vous invite donc à regarder avec attention les ouvrages de tous les humains qui travaillent pour que l’on se représentent ces forces qui nous traversent, Clive Hamilton en fait partie…