Écosystèmes

Ces travaux s’inscrivent dans un environnement et ils y développent un réseau d’interdépendance. Ces oeuvres sont donc IN SITU et interagissent avec leur environnement au-delà de la simple perception visuelle. La place du regardeur comme son absence sont pensées. Elles critiquent généralement les conceptions : « naturaliste » (nature sans homme), « impériale » (homme domine la nature) ou arcadienne (harmonie Homme-nature) et encouragent l’erreur, la curiosité, la fragilité.

Dans ces écosystèmes, certains objets (oeuvres) et actions (travaux) bouleversent, révèlent, amplifient, donnent à voir… Des interdépendances sont reproductibles. À chacune de ces répétitions qui arrachent un objet de ses réseaux, elles impulsent des nouveaux liens et parfois créent la surprise.

SEMPERVIRENS et ÉPIMÉTHÉE : Une infusion à partir de feuilles de buis et des criquets pèlerins dans un équilibre précaire où il s’agit de bien prendre la mesure de nos actes. (2011)

AUTEL et FEU FOLLETS : Une seconde vie pour ce qui reste. (2011)

χάος : Des réacteurs domestiques pour transformer le fumier et les restes de cantines en gaz méthane. La machine bulle. (2011)

PRENEZ RACINES : Des habitants qui adoptent des arbres pour une pépinière urbaine dans un chantier. (2010-2015)

VULPES VULPES : Le suivie d’une probable rencontre de renards à Paris. (2010)

ET IN ARCADIA EGO : Un cycle de pâturage dans l’espace urbain. (2009)